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1. |
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Comme disaient Bigflo et Oli, je suis pas un gangsta non,
Mais je fais des bêtes d'annonces
Pour mes sons qui te font l'effet physique d'un heptathlon.
Je suis juste un mec banal, avec un texte pas mal,
Je viens râler devant les bacs à sable comme une vieille canaille.
Pourquoi se casser la tête avec des paroles techniques et du flow,
Alors que juste des mots, suffisent pour une démo.
ça débarque comme un intru (Bienvenue)
Je suis venu gâcher l'instru (Bien vu)
USA, moula, botox.
RSA, heu Kamoulox ?
T'as le débit vocal pour faire des promotions de carrefour,
Tu brailles comme un aveugle perdu dans un labyrinthe sans retour.
J'ai encore mille métaphores millésimées dans mon recueil,
Mais rien à péter de ton avis, la vie est déjà pleine d'écueils.
(Ouuuh)
Je sens que t'en veux encore donc j'vais rajouter quelques proses.
Dès le début tu veux bouger ton corps quitte à faire jouer l'arthrose.
Le texte n'a aucun sens, mais est-ce que ça t'intéresse ?
Tu peux parler de vacances, de drogue, d'alcool ou même de fesses.
Le petit blanc barbu se ramène avec sa guitare pour le récital,
Je viens plier le game en deux, comme des spaghettis devant un rital.
Encore une dernière ligne à sniffer avant d'aller dormir.
J'écris des kilomètres assis j'fais mourir mon âme à Vormir.
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2. |
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J'écris des phrases avec des mots que tu ne comprends pas,
J'ai puisé le millésime de mon inspi depuis le Corona.
Je m'épuise et puis les rimes désinvesties deviennent apostolat,
Mais tu t'écrases, pendant des mois, ouais tu t'en contenteras.
J'ai le soucis du détail quand il s'agit d'écrire des textes
Avec amour et des insultes, et ce depuis qu'on m'a fait naître.
J'ai fait le tour des fils de pute depuis la vue de ma fenêtre,
On vous a pris comme du bétail, personne n'a saisi le contexte.
Déconfiné, dès qu’on fini, je vois affiner des cons finis,
Dès qu’on venait, voile de venin sur la toile à l’infini,
Pour ton quotidien de fêtard, qui lui dormait,
tu sais que t’as tord eh tu fais bien mais tu fais tard.
Pouvoir sauver la faune et la flore sans aucuns efforts,
Pour une fois qu’être dans son confort, donner formes et forces,
Coincé dans mon château fort quand l’effort me force
à venir gratter dans mon amphore des mots qui t’effleurent.
C'est les artistes, c'est de l'art triste
Période confinée (Chez oim)
Exode compliquée (Lockdown)
Qui n'a pas l'envie de donner son avis ?
Un bon peut donner sa vie dans le but d'abandonner son vice.
Fallait bien qu’on vive, avec ou sans convives,
tu n’apportes plus d’attention aux sacs qu’on vide, mais c’est ça qu’on vit.
Je ne vais rien inventer, pourquoi me vanter ?
Ne me parlez pas du beau temps qu’il y a dehors, pourquoi nous tenter ?
Conviction du jour, fictions mises à jours,
Certains ne faisaient plus la bise avant l’arrivée du Covid.
Ma plume est aiguisée pour diriger les rimes de mon passage.
Je me passe de la déprime si mes six cordes font des ravages,
Je gratte avec des mines une esquisse forte sur toute la page.
J'aime plus me déguiser pour venir gérer mes milles démons pas sages.
Je ralenti le rythme ouais, pour être sûr que tu me suives,
T'es le seul à déprimer, mes journées sont loin d'être vides.
Ils veulent être déconfinés, pour sortir la tête ivre.
T'aimerais changer de vie mais, elle sera toujours livide.
C'est les artistes, c'est de l'art triste
Période confinée (Chez oim)
Exode compliquée (Lockdown)
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3. |
Thanos
01:51
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Je me sens oppressé, angoissé et stressé, au fond j'ai comme l'impression que tout le monde veut me prendre la tête, donc reculez sans me parler et veuillez garder vos pathos.
Rien à carrer, j'vais me barrer loin d'ici, loin de vos tronches, m'isoler pour ne plus voir personne et finir seul, apaisé, comme Thanos.
Je veux une vie simple, et note bien, j'arrive, pas de gosse avant 35 piges.
Des fois j'ai le sentiment de faire que du surplace depuis 20 chapitres.
Oui je fais des sons mélancoliques, dans un cadre bucolique, ça me scandalise.
Mes réponses sont laconiques, et te laissent à l'agonie sous pression comme une tympanite.
J'suis pas nostalgique (bah si), pourtant je pense toujours à mon ex.
Des souvenirs tragiques (et magiques), un bracelet, des photos et c'est tout ce qu'il nous reste.
J'évite le reflet de mes sentiments restants, j'ai vite le regret comme un gout d'inachevé.
J'esquive l'amour et l'affection des gens, j'ai peur de mourir mais que tu sois pas à mon chevet.
J'ai qu'un seul remord, t'avoir vu verser des larmes,
t'avoir fais lâcher les armes et me rendre compte que j'avais tort.
Grâce à toi je me suis regénéré comme un lézard. Ou Terminator.
Déprimé mais souriant, j'ai du mal à cacher mes sentiments,
car au fond y'a comme un vide à combler.
Parfois discrétoire, jamais d'idées noires,
mais à la fin de l'histoire, le connard peut bien finir par sombrer.
Je me sens oppressé, angoissé et stressé, au fond j'ai comme l'impression que tout le monde veut me prendre la tête, donc reculez sans me parler et veuillez garder vos pathos.
Rien à carrer, j'vais me barrer loin d'ici, loin de vos tronches, m'isoler pour ne plus voir personne et finir seul, apaisé, comme Thanos.
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4. |
Esquisse
02:26
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J'suis pas venu les mains vides, j'ai tout un tas de textes à côté.
J'ai l'impression d'avoir eu maintes vies, assieds-toi j'vais toutes te les raconter.
Mon vécu n'a guère d'importance, passage furtif depuis 25 ans,
Ingénu pendant mon enfance, j'ai pris des réflexions bien cinglantes.
Différent, car pas dans la norme. Hors normes, car j'étais persévérant,
Préférant l'art plutôt que d'être conforme, mon confort se trouve dans l'irrévérence.
Tellement concentré sur mes croquis, ce n'est que plus tard que j'ai conquis
La compo, les textes et les mélodies, pour expulser mes déboires et la tromperie.
Mon destin est une esquisse, un dessin intempestif.
L'instant festif se restreint, s'il en reste qu'un, c'est un vestige.
La nuit je vois mille salopes, car oui j'ai ma vision nyctalope.
A force j'vais devenir héméralope, car je bosse pendant que tu grilles ta clope.
J'aspire à devenir un homme bien, j'agis dans le dessein de combler mon retard.
J'suis un martyr et tout ce que j'obtiens, c'est un dessin prémonitoire.
Il me dit de me donner à fond, souvent la réussite se trouve dans l'échec,
Ce sont les rêves d'un petit garçon, que je ressuscite, j'suis que l'exégète.
Alors maintenant fini de déconner, désir non latent pour tous mes projets,
Appétit ardent qui me donne des crocs, j'ai pu croiser Satan, le karma embroché.
Personne ne me dira quoi faire, tu m'écoutes comme si t'étais mon coiffeur.
Je m'arrêterai seulement quand ce sera parfait, le récit ne pourra pas se faire sans douleur.
Mais au fond, que faire de sa vie, quand on est tiraillé le jour et la nuit ?
Besoin de renouveau et de nostalgie car mes envies peuvent venir de l'ennui.
Je fais des rêves bizarres avec des visions, sans la pierre de l'esprit pour mes décisions,
Une plume, une guitare et puis des crayons, sont mes armes quand la vie est une sédition.
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5. |
Peste Noire (ft Paaxo)
02:31
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La vérité c’est que je fais pas dans la facilité,
Mais je veux pas que ça devienne trop dur.
Je braque une banque à la recherche d'oseille,
Malheureusement je crois que c’est devenu une mauvaise habitude.
Je casse la prod en deux, comme un chirurgien ouvre un crâne.
Sache qu’on arrive sur le beat, bitch, ne fais ta prude,
Pas besoin de faire semblant, je suis bien meilleur sans thune.
Qu'est ce que tu crois ?
Je te devance, qui que tu sois. Je reste unique et dans ce game je suis trop loin.
Trop de level dans ce featuring, mais tu restes bloqué au niveau un.
L'argent ne fait pas le bonheur, donc si t'es triste je me sacrifie.
Tu me vois jamais arriver de bonne heure, car j'ai pas de rolex qui me scarifie.
On débarque à deux pour vous sonner,
donc ce n'est pas les livreurs Colissimo.
Trop de vocabulaire reste insoupçonné,
alors qu'il n'y a que de l'air dans vos mille silos.
Recrudescence de la matière première,
on vient présenter la qualité de la plume.
Refus des cens car je reste fier,
insubordonné, mais j'ai comblé mes lacunes.
Toujours en retard mais pour la musique j'suis présent,
exotique car je fais ça par passion.
Leçon despotique, car le son est pesant,
c'est la peste noire, j'suis la propagation
Tu vois qu'on surclasse bien tout ce game et sans effort,
Aucune prétention, je relativise et je termine en douceur.
Juge-moi si tu veux mais apprend à reconnaitre tes tords.
Je suis gentil dans le fond, mais je te ferai aucune faveur.
Sans saveur et tendre, tu te fais bouffer comme des tenders.
Là le son c'est la leçon, double time façon rap contenders.
J'suis modeste mais j'atteste que ma peste est dantesque,
peut-on presque parler d'aléas?
On me déteste, on me teste, vue céleste,
et mes textes désintègrent un kamehameha.
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6. |
Des Couchers de Soleil
02:32
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J'aurai voulu ôter ta peine,
T'emmener au large voir des couchers de soleil.
Maintenant tu manques à l'appel,
Et j'ai du mal dans le noir à trouver le sommeil.
Je m'étais juré de ne plus parler de toi,
Pourtant ton image hante encore mes rêves toutes les nuits.
Nos routes divergent maintenant depuis des mois,
Ai-je vraiment raté la seule mission qui était de te soutenir ?
La fin de l'été me remémore, tellement de choses, donc moi je dors
Pour oublier les remords, et mes torts.
Donc j'avance je continue, dans des chemins exigus.
Mais les souvenirs contribuent, à ne plus savoir où j'me situe.
Laisse-moi t'emmener danser,
Te regarder puis t'écouter chanter,
T'envelopper dans des draps denses, et
Te voir dormir apaisée après moult débats déjantés.
On aurait pu traverser les océans,
Voyager au bout du monde mais
J'ai mis trop de temps,
Mon esprit vagabondait.
Incompétent,
Pardon pour cicatrices profondes, j'ai
Pas su garder longtemps
La plus belle âme que j'ai rencontré.
J'aurai voulu ôter ta peine,
T'emmener au large voir des couchers de soleil.
Maintenant tu manques à l'appel,
Et j'ai du mal dans le noir à trouver le sommeil.
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7. |
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Le bigo a sonné pas très fort et je l’entend pas,
donc j’y go sinon patron bousille mes tympans.
Tant pis, je me barre et même si j’ai pas de plan,
le temps que j’en invente un, je vais finir au tapis.
Du coup je lance Mappy.
Courir dans les transports,
Personne pourra m’appeler.
Je vais mourir, je transpire,
Je m’appelle pas Mbappe.
Contrôlé, j’ai même pas mes papiers (pff)
Je cours et j’accours tous les jours à la bourre,
Se presser sans passion, la pression je suis pas pour.
J’me dépêche, la voix sèche, quand les horaires me pressent,
quelle horreur c’est la dèche j’ai pas trouvé la brèche.
Je suis parti je veux déjà rentrer,
La porte est ouverte mais je veux pas voir l’entrée.
Montre à la main, mais demain je vais oublier.
Toujours en retard, je vais m’en rappeler.
Je suis en retard, j'ai pas le temps donc je débarque en courant.
Une mauvaise habitude qui cache mon engouement.
Je devrais partir plus tôt et j'y songe beaucoup,
Mais j'me fais désirer comme Songoku.
On me dit "Fais des efforts et je dis ça pour toi".
Silence, tu m'attends, si t'as le seum, restes Courtois.
Mon ex faisait la gueule pour 10 minutes de retard,
Et puis une heure d'attente pour notre premier rencard.
J'étais souvent fautif, mais la ratp..
Donc elle me lançait des pics : duel à l'épée.
Des tensions se créent, je n'ai pas le sens du timing,
Mais au fond le secret, je n'étais pas le bon casting.
Pour les cours ou les stages, j'étais retardataire.
Pour les dates ou mes potes, ce n'était pas volontaire.
C'est pour tous mes projets, je fais au dernier moment,
Mais une fois que je suis projeté, tout est impressionnant.
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8. |
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Je vais présenter ma rhétorique comme une dissert élaborée,
avec la structure méthodique commune de mecs déjà bourrés.
Et ça commence par la problématique d'un stylo vidé de son encre.
Je parle de mes ex énigmatiques et de leurs pensées résonnantes.
La thématique tombe à l'eau quand y'a plus d'histoire intéressante,
C'est magique l'inspi des ruptures et des passions effervescentes.
Mais le temps est insoluble, pourtant solide quand il distance
dans l'absolu mes sentiments et la présente réminiscence.
Je fais du rock et je fais du rap, je dérape mais jamais mis en drogue,
Pas un gramme d'alcool dans le sang, sans pression j'suis misanthrope.
En clair j'ai rien à vous narrer, j'ai qu'un vécu sentimental,
Mes airs de musique c'est pour me marrer, donc c'est pas vexant si je m'en tape.
Vide de sens, tu mens, avide de sentiments.
Pourtant lesté de ce qui t'importune,
Tu sembles affecté par une ample amertume.
Dès le début du paragraphe, seconde partie, pas de paraphrase,
Mon style d'emphase est calligraphe quand il s'agit de ma carapace.
Aujourd'hui je reprend ma plume, fière mais vidée de son sang,
C'est la puissance d'une exolune exploitée depuis deux cent ans.
Dans mes textes rien n'est absolu, je ne fais pas de moi un innocent.
Je veux pas jeter mon dévolu, dans une aventure de remplacement.
J'ai pas prévu d'aller si loin, et les conquêtes j'en ai plus besoin,
Batifoler pour être humain, et tu t'inquiètes du lendemain.
Faut conclure la présentation, et terminer par une note fine,
Car je détruis toutes mes relations, à croire que je suis composé de toxines.
La liberté que j'ai acquise me rend prisonnier de mon passé.
Je vis le présent sans sédatif, pour un futur moins contrasté.
Vide de sens, tu mens, avide de sentiments.
Pourtant lesté de ce qui t'importune,
Tu sembles affecté par une ample amertume.
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The Unbelievable Ginger France
Rock&Rap - French Artist
Influenced by :
RATM | The Black Keys | Shaka Ponk | Eminem | Royal Republic | Kasabian | Nekfeu
Join the G. !
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